La photographe Myriam Boulos, lors de la présentation de sa série de photos au Chai des Moulins pour l’édition 2022 d’ImageSinguières a confié : « J’ai commencé la photographie à 16 ans. Mon approche est documentaire, mais s’apparente parfois aussi à un journal intime ». Des fragments de conversations illustrent les photos exposées et témoignent de la situation. « Il était important pour moi de révéler un regard libanais, de personnes qui vivent ces choses au Liban ».
À ses côtés, l’ambassadeur du Liban en France Rami Adwan fait l’éloge de cette série qui « capture la réalité, transcende l’instant T, saisit ces moments de douleur et d’horreur, mais est aussi un message, un cri d’espoir. Celui d’un pays en désespérance qui n’a que la culture pour survivre ».
