Du 11 au 25 juillet, 10 soirées de concerts auront lieux dans des décors naturels et exceptionnels du bassin de Thau, au bord d’une lagune préservée à Mèze pouvant accueillir 3000 personnes, à Villeveyrac, Loupian, Montbazin, Frontignan, Balaruc-les-bains et Bouzigues. Festival se voulant à taille humaine et engagé, il fait le choix d’une programmation variée, faite de découvertes et d’artistes confirmés et propose une soirée citoyenne et écologique, « Terre Océan » , le 21 juillet avec une conférence-projection de Laurent Ballesta, photographe naturaliste.
À l’affiche, du rock, une scène féminine, une soirée écologique et citoyenne, des musiques du monde, de la chanson française, de l’afropop, du slam, de la pop, du jazz et de la musique classique.
+ d’infos : Festival de Thau
La programmation :
LUNDI 11 Juillet à 21h, Villeveyrac, Place du Marché aux raisins, entrée libre.
DOWDELIN, jazz créole.
Nomade et défricheur, Dowdelin explore un chemin où s’assemblent jazz créole, dancefloor électronique et percussions antillaises. Aucun lieu de la musique n’est fixe. Aucune musique ne peut rester immobile. Mais il est rare qu’elle se dérobe autant à la géographie et à la généalogie qu’avec Dowdelin. Langue créole, beat de la Caraïbe, énergies urbaines, virtuosité éclatante, électro sensuelle. Le groupe joue en un lieu singulier où s’emmêlent les genres et les couleurs, les héritages et les audaces.
Mercredi 13 Juillet à 21h, Villeveyrac, Abbaye de Vallmagne, 25-31€.
ERIK TRUFFAZ & VINCENT SÉGA, jazz.
Deux musiciens virtuoses, en acoustique, à l’Abbaye de Valmagne. Un duo inédit avec Erik Truffaz, trompettiste hors-pair, dont le style est souvent comparé à celui de Miles Davis. Ses créations sont constituées d’un métissage onirique des genres. Avec près de 20 albums à son actif, le trompettiste ne cesse de multiplier les rencontres : Oxmo Puccino, Rokia Traoré, Murcof, Sly Johnson. A ses côtés, le violoncelliste Vincent Ségal, véritable virtuose du classique au jazz, des musiques du monde au contemporain en passant par la chanson, Vincent Segal affiche un parcours international exceptionnel.
Samedi 16 Juillet à 21h, Loupian, Chapelle Saint-Hippolyte, 5€.
CAMELEO, folk et pop.
Ce duo très créatif, composé de Camille Heim et Léo Danais, est une véritable invitation à la découverte de la diversité et de la richesse musicale. Ils se nourrissent des cultures du monde pour recréer leur univers folk/pop/rock avec en filigrane l’envie de partager et de faire danser. S’inspirant des musiques de la Bulgarie à la Bretagne en passant par l’Amérique du Sud, ils composent, improvisent, s’enlacent et s’amusent, avec bonne humeur et légèreté.
https://youtu.be/KqdVDY22tRA
Lundi 18 Juillet à partir de 20h30, Montbazin, Jardin Méditerranéen, entrée libre.
WALLACE, chanson française.
Le groupe Wallace, c’est la rencontre fortuite de trois artistes passionnés. Bertille Fraisse, l’envoûtante violoniste, Nicolas Grosso, le brillant guitariste et Erwan Naour le chanteur à la voix très singulière. Après s’être brûlé sur les planches de très nombreuses scènes, Erwan Naour, le cofondateur du groupe Les Hurlements d’Léo revient toujours avec le poing fermé, mais cette fois-ci sur un médiator. De la chanson française avec une couleur sonore inimitable, quelques grammes de rage, de tendresse, du violon, des guitares manouches ou énervées, des synthétiseurs, Wallace a de la gueule et du chien !
LASS, Afropop.
Qu’il chante sur une guitare acoustique, des cordes élégantes ou des productions plus house ou afropop, le flow et l’élégance de Lass vous arrachent au quotidien avec le sourire. Il aime le rap, l’afrobeat, le mbalax, la rumba, le dancehall, l’electro et est aussi à l’aise en formule guitare voix que lorsqu’il s’agit d’enflammer le dancefloor. Originaire de Dakar et débarqué à Lyon, il construit avec patience et à force de collaborations (avec Synapson, Voilaaa, Tim Dup…) un style à la croisée des musiques urbaines, acoustiques et dansantes porté par une voix unique typique des grands noms de la musique africaine. Son sens du verbe et de la formule ont sûrement déjà chatouillé vos oreilles à la radio. Avec sa pâte afro pop, le chanteur caméléon vous offre au quotidien une vague de fraîcheur et de la bonne humeur.
Mardi 19 Juillet à partir de 20h30, Frontignan, La Peyrade Espace Chapiteau, entrée libre.
RIU DE L’AIRE, musique du monde, une création du +SilO+
Carlos Valverde est un pifeiro : il joue du pifano, la flûte en bambou du Nordeste brésilien. Avec cette flûte, il porte tout un monde, toute une culture, ou plutôt des cultures, autant celles des premiers peuples d’Amazonie que celles issues du bouillonnement de rythmes et de mélodies dont le Brésil est la marmite. Laurent Cavalié est un chanteur, percussionniste et poète. Par sa langue occitane et ses tambours, il porte lui aussi tout un monde, une poésie de sa terre nourrie des voix poétiques portées par toutes les cultures populaires. Ces deux-là ont décidé de se rencontrer et de faire vibrer cet attachement commun à leur musiques racines, et proposer une création de textes, de rythmes et de mélodies. Ils s’associent pour cette création à Guilhem Verger, accordéoniste et compositeur, abordant la musique avec une liberté capable de transcender les frontières.
AN’PAGAY, musique créole.
An’Pagay propose une relecture joyeuse et déroutante des musiques créoles de l’océan indien. Sachez-le, vous les amoureux de la bonne vieille chère des mondes : une nouvelle famille s’est créée ! Et on est pressé d’être invité à leur(s) réunion(s)… Entre le clash percutant des musiques afro-colombiennes mâtinées de noise et les énergies du nouveau maloya, un courant d’air chaud est rapidement passé. Une transe d’un nouveau monde se noue autour des rythmiques et des voix, mâtinées d’additifs synthétiques addictifs !
Jeudi 21 Juillet, Mèze, « Soirée Terre Océan ».
18h, Vernissage de l’exposition et dédicaces du livre de Laurent Ballesta « Planète Méditerranée », Chai de Girard, entrée libre.
Laurent Ballesta et ses camarades sont allés très loin, sans vraiment partir. Ils sont restés chez eux, en Méditerranée profonde, 28 jours sans retourner à l’air libre. Dans la lumière crépusculaire d’espaces encore vierges, la vie était éblouissante. Là où peu de plongeurs s’aventurent, se trouvent des oasis qui semblent résister à la destruction et à l’extinction. Ce sont les derniers refuges de tous les refoulés d’un littoral sous pression. Voici les portraits de ces inconnus en sursis, les paysages de ces territoires en péril. Plus qu’un nouveau monde, c’est une autre planète, la Planète Méditerranée.Découvrez vingt photographies de Planète Méditerranée qui raconte cette épopée fantastique pour éveiller les consciences sur les trésors de cet espace.
20h30, Expéditions Gombessa Conférence-projection avec Laurent Ballesta, Port de Mèze, entrée libre.
Un moment de rencontre unique avec Laurent Ballesta autour de ses expéditions de grande ampleur qu’il a dirigé durant ces 10 dernières années avec l’équipe d’Andromède Océanologie. Ses Expéditions Gombessa reposent sur trois valeurs emblématiques : un mystère scientifique, un défi de plongée et la promesse d’images inédites. Des premières photographies du cœlacanthe prises par un plongeur à 120m de fond, jusqu’aux chasse des 700 requins de Fakarava la nuit, en passant par les plongées les plus longues et les plus profondes d’Antarctique, Laurent Ballesta nous embarque avec lui dans le monde sous-marin avec un regard naturaliste et artistique.
22h, Féloche and the Mandolin’ Orchestra invitent Bonbon Vodou, Imbert Imbert et le Chœur Ephémère de Chanson Contemporaine, Port de Mèze, 15€ dont 5€ reversés à l’association SOS Méditerrannée.
Faire ensemble : c’est autour de cette belle idée que s’est construite la soirée du jeudi 21 juillet au Festival de Thau. Créer du lien, faire dialoguer nos voix autour d’un artiste à la joie contagieuse : Féloche. Il sera donc là, avec son Mandolin’ Orchestra, mais il sera augmenté, porté par le Chœur Ephémère de Chanson Contemporaine (270 chanteurs), le groupe Bonbon Vodou et Imbert Imbert. Une soirée génératrice de bonheur, avec 300 artistes sur scène autour de Féloche, pour partir au large des Canaries, à bord de Tara Tari et jusqu’en pays cajun. Une traversée qui résonnera avec celle de Laurent Ballesta et son regard exceptionnel sur la nature qui l’entoure.
Vendredi 22 Juillet, à partir de 20h30, Mèze, Port, 26-32€.
CHICO TRUJILLO, Cumbia et rock.
Chico Trujillo marque son grand retour en Europe ! « Le petit truand », animé par l’esthétique punk, plonge des classiques de la cumbia traditionnelle dans un bain de jouvence bien épicé. Ce groupe à l’énergie folle, réunit le métissage de tout un continent. À l’origine de Chico Trujillo, Aldo « Macha »
Asenjo, le chanteur du groupe qui, avec sa voix unique et son talent de frontman, parvient à transmettre au public l’émotion et la bonne humeur de sa troupe. Accompagné par ses musiciens survitaminés, ils deviennent le groupe le plus populaire du Chili. Les concerts s’accumulent rapidement (à raison de cinquante shows en Europe et d’une centaine au Chili en moyenne chaque année) et leur permettent peu à peu de se positionner comme le porte-étendard de cette nouvelle vague cumbia qui revient à la mode, domine la scène musicale latino-américaine et s’exporte depuis plusieurs années en Europe et aux États-Unis. En 2019, les 11 musiciens ont lancé leur sixième album studio, « Mambo Mundial ». Cette dernière production fait la part belle à ce qui fait le succès du combo depuis ses débuts : le cross-over musical.
THE LIMIÑANAS, rock.
Voici le retour du couple Marie et Lionel Limiñana avec leur nouvel album « De Pelicula », fruit de leur collaboration discographique avec le pionner français de l’électro Laurent Garnier. C’est une création hybride où les psychédélismes des genres respectifs des protagonistes se marient avec une vraie subtilité. Ce projet au nom de Limiñanas/Garnier sera défendu en Live par The Limiñanas seuls… enfin pas tout à fait seuls ! Ils auront le grand plaisir de le présenter en exclusivité entouré de leurs fidèles compagnons de scène, véritable gang de sudistes et de despérados aguerris. The Limiñanas sur scène, ce n’est pas moins de sept musiciens dévoués corps et âmes au rock le plus primal, mêlés aux vibrations et aux envolées les plus soniques !
Samedi 23 Juillet, à partir de 20h, Mèze, Port, « Scène féminine », 21-27€.
GEORGE KA, Slam.
Aussi touchante que charismatique, George Ka détient une plume affutée. D’une sincérité désarmante et d’une simplicité touchante, elle teste dans ses textes les limites de l’enfance, de la fête et du corps de la femme. Des paroles troublées d’émotion authentique, une langue chantournée, un flow bouillonnant, découvrez cette artiste franco-vietnamienne qui se revendique de l’influence de Gaël Faye dans son écriture et sa façon de placer sa voix, quelque part entre rap et chanson française. Elle invente toutefois un univers bien à elle, avec slam écrit sur du papier brûlant avec une plume trempée dans un métal rare, celui de la révolution intime.
EMILY LOIZEAU, chanson française, pop.
Artiste complète, musicienne hors pair, chanteuse sensible dont la musique sort des sentiers battus, Emily Loizeau oscille avec grâce entre chanson française et pop-rock. Ses influences sont variées, un doux mélange entre du Georges Brassens, du Bob Dylan ou bien encore du Beatles. Figure montante de la chanson française d’inspiration folk, elle fait souffler un joli vent de fraîcheur et séduit un large public. Elle apporte un cosmopolitisme dans le paysage de la chanson française et fait d’elle une artiste à part entière. Ses mélodies sont un mariage vertigineux entre le poétique
et le politique. En concert Emily vous offre une puissante piqûre d’adrénaline, une pulsation électrique vitale. Elle nous revient avec « Icare », un disque écrit au cœur du confinement, enregistré en quarantaine en Angleterre avec le réalisateur et musicien John Parish (musicien et producteur de PJ Harvey). Un appel, un souhait profond et puissant d’aller chercher au cœur de ses propres peurs, de sa propre colère, ce qui peut lier aux âmes de chacun.
STAR FEMININE BAND, orchestre afropop.
Sans crier gare, une formation de sept jeunes filles âgées de 11 à 18 ans à peine originaires d’une région reculée du Bénin, bouscule l’idiome rock garage avec une fraîcheur, une inventivité et une énergie stupéfiantes, jouant juste, haut et fort. Tout commence en 2016, quand un professeur de musique béninois, André Balaguemon décide de monter un orchestre féminin dans sa région et de former les apprenties musiciennes bénévolement. En seulement deux ans, ces jeunes filles vont tout apprendre, se perfectionner, tout en continuant leur scolarité, pour devenir un incroyable orchestre militant. Leurs chansons vantent – en français et dans les langues locales – l’émancipation de la femme africaine, l’optimisme et la liberté. Un manifeste à hauteur d’enfants qui résonne à l’échelle universelle.
https://youtu.be/tAue-uBuyvg
Dimanche 24 Juillet, à partir de 20h, Mèze, Port, 32-38€.
ABEL CHÉRET, chanson, pop.
Auteur, compositeur et interprète originaire des Sables d’Olonne, Abel Chéret dévoile une vision singulière et poétique de l’amour. Teintée de sensualité, de mélancolie et parfois d’humour cruel, ses chansons pop électroniques piquent droit au cœur. Après la sortie de son EP Amour Ultra Chelou (coup de cœur de France Inter et découverte de Libération), le voici sur la scène de Mèze pour notre plus grand plaisir. Entre Gainsbourg et Souchon, avec une certaine nonchalance, il donne à ses compositions sensuelles des pulsations tropicales ramenées de Cuba, une singularité et un charme certain qui opèrent d’emblée.
BERNARD LAVILLIERS, chanson métissée.
Pour ce 22ealbum, c’est à Buenos Aires qu’il a pris le pouls de la capitale argentine et d’un monde placé sous une brûlante actualité. Faisant rugir l’âme noire du tango, il nous conte ses états d’urgence, ses colères, ses rires et ses amours, toujours accompagné sur scène par les complices au long cours, pour ce projet le boss a fait monter sur le ring quelques nouveaux bandits joyeux dont le duo Terrenoire, Éric Cantona et Hervé. Chanteur baroudeur, rebelle bienfaiteur, libertaire, pamphlétaire, il est l’un des initiateurs du métissage de la chanson française. Sa musique est un cri qui vient de l’intérieur, un cri de guerrier, un cri de révolte, un cri de douleur. Des rythmes chaloupés qui enivrent et dégivrent la froideur de ce monde, telle est la promesse que nous faisons en ce début d’année.
Lundi 25 Juillet, à partir de 18h30, Villeveyrac, Abbaye de Vallmagne, 20€.
DIABOLUS IN MUSICA, musique médiévale.
Depuis 1992, l’ensemble Diabolus in Musica explore l’immense répertoire des musiques du Moyen Âge. Avec une affinité pour le répertoire de l’école de Notre-Dame et celui des trouvères, la vitalité des artistes se nourrit tout autant de découvertes d’œuvres musicales inédites que des grandes pages du répertoire médiéval. A travers leurs mélodies ancestrales, ils mettent en lumière avec excellence, la beauté d’un art musical resplendissant et étonnant. Le programme parcourt en chansons et en conduits la vie mouvementée et passionnée du roi Richard, en latin, langue d’oïl et langue d’oc.
THIBAULT CAUVIN, guitare classique.
Surnommé « le petit prince de la corde », l’enfant prodige qui a gagné tous les prix. A seulement 20 ans, il devient l’artiste le plus titré du monde et détient un impressionnant palmarès de premiers prix internationaux. Il est invité à se produire dans les lieux les plus prestigieux aux lieux les plus atypiques, du Carnegie Hall de New York à la Tour Eiffel, du Tchaïkovski Hall de Moscou à la Cité Interdite de Pékin, du Queen Elizabeth Hall de Londres à l’Acropollium de Carthage. Thibault porte la guitare classique toujours plus loin. Son jeu éclectique, populaire combiné à une personnalité attachante charment et rassemblent tous les publics et toutes les générations. Son jeu est toujours virtuose, fougueux, mais l’âme de sa musique prend de nouvelles proportions encore, sa personnalité s’impose davantage, ses interprétations ne cessent de gagner en profondeur et intensité. Assister à un concert de Thibault est une véritable expérience, dont on se souvient.