Dans notre sélection cette semaine, deux films en compétition lors du dernier Cinemed, Tant que le Soleil frappe (un rêve d’oasis végétale en centre ville) et Pour la France qui retrace l’histoire d’un élève officier qui meurt lors d’un bizutage et du combat de sa famille contre l’armée française pour qu’il reçoive les honneurs, mais aussi l’adaptation d’une histoire vraie Emmet Hill, où l’assassinat d’un adolescent a accéléré la lutte pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 50 et Le retour des hirondelles qui se déroule dans un milieu agricole extrêmement pauvre et que le pouvoir chinois a censuré.
Tant que le soleil frappe
Un film de Philippe Petit, avec Swann Arlaud, Sarah Adler, Grégoire Oestermann.
Max ne rêve pas de faire des murs végétaux pour des hôtels cinq étoiles. Paysagiste tenace, engagé mais acculé, il se bat pour créer un jardin sauvage, sans clôture, en plein centre-ville d’une métropole : une zone végétale ouverte à tous. Après des années de refus, son projet arrive en finale d’un concours d’architecture. Pour Max, c’est la dernière chance d’offrir de l’oxygène aux habitants qui suffoquent dans un enfer urbain, sous le soleil qui frappe.
Pour la France
Un film de Rachid Hami, avec Karim Leklou, Shaïn Boumedine, Lubna Azabal.
Lors d’un rituel d’intégration dans la prestigieuse École Militaire de Saint-Cyr, Aïssa, 23 ans, perd la vie. Face à une Armée qui peine à reconnaître ses responsabilités, Ismaël, son grand frère, se lance dans une bataille pour la vérité. Son enquête sur le parcours de son cadet va faire ressurgir ses souvenirs, de leur enfance à Alger aux derniers moments ensemble à Taipei.
D’après une histoire vraie de Jallal Hami.
Emmett Till
Un film de Chinonye Chukwu, avec Danielle Deadwyler, Jalyn Hall, Whoopi Goldberg.
Jeune veuve élevant seule son fils de 14 ans, Mamie Till-Mobley est aussi l’unique femme noire travaillant pour la US Air Force à Chicago. Quand Emmett est assassiné parce qu’il aurait sifflé une femme blanche dans le Mississippi de 1955, Mamie bouscule les consciences en insistant, lors des obsèques, pour que le cercueil de son fils reste ouvert et que l’opinion publique comprenne l’horreur qu’il a subie. Un geste fort pour refuser l’oppression et la haine. Elle cède également au magazine Jet les droits exclusifs de publication des photos de son fils mutilé, si bien que le monde entier s’émeut de ce lynchage particulièrement atroce.
Avec courage, Mamie Till s’engage dans le mouvement des droits civiques et devient une militante active pour la NAACP, principale organisation de défense des Afro-Américains, réclamant davantage de justice sociale et d’accès à l’éducation pour la communauté noire.
D’après une histoire vraie.