photo de scène de Carmen de François Gremaud
Carmen de François Gremaud

Arles : une nouvelle saison riche et variée au Théâtre

Après deux années de programmation signées par Édouard Baer en tant qu’artiste associé, le Théâtre d’Arles lance sa saison 2023-2024. Une saison de 25 spectacles commencée le 16 septembre avec « Musée / Médailles » et qui s’achèvera le 30 mai, hors les murs, au Jardin St Césaire, quartier de l’Hauture, avec deux spectacles de cirque, « Un dîner pour I » et « La Boule » de Le P’tit Cirk et de Liam Lelarg et Kim Marro.

Théâtre, danse, cirque, musique, dans une diversité de disciplines et d’approches artistiques, les spectacles se feront le reflet de l’époque et de ses préoccupations : l’intelligence artificielle avec le spectacle « dsimon » de Tammara Leites et Simon Senn, les droits des femmes avec les danseuses du ballet « Maldonne », la justice et le pardon avec « Palmyre, les bourreaux » de Ramzi Choukair ou encore l’amour et la mort avec le désarmant « Ranger«  de Pascal Rambert.

 

Danseuses sur scène ballet Maldonne
Maldonne, Leïla Ka, création 2023
comédiens sur scène spectacle Palmyre, les bourreaux
Palmyre, les bourreaux de Ramzi Choukair

Les dates de la saison à retenir

Parmi les dates à retenir, l’adaptation hors les murs, le 13 octobre, dans un lieu magique, les spectaculaires Alyscamps, du livre d’Antoine Wauters, « Le Musée des contradictions », prix Goncourt 2022. Là, dans ce lieu mystique, poétique, le Collectif ildi ! eldi donnera la parole à plusieurs êtres extraordinaires. Un classique de l’Opéra et chef d’œuvre de son genre, « Carmen », réinventé par François Gremaud avec pour interprète Rosemary Standley, chanteuse de Moriarty et Birds on the Wire sera joué le 29 novembre. Côté musique encore, Vanessa Wagner, décrite par Le Monde comme la pianiste « la plus singulière de sa génération », donnera un récital le 25 janvier. Celle qui allie le classique du conservatoire à la composition contemporaine et au minimalisme mettra le cap sur les États-Unis avec, entre autres, l’incontournable Philip Glass, l’atypique Moondog qui combine jazz, canon et contrepoint et Harold Budd, pape de la musique ambient, électronique et atmosphérique.

photo de scène Le musée des contradictions
Le Musée des contradiction du collectif ildi ! eldi

Deux acteurs en tête d’affiche

Deux acteurs, brillants à la scène comme au cinéma, Jacques Weber et Emmanuelle Devos se partageront la tête d’affiche avec deux spectacles seuls en scènes. Dans « Ranger », Jacques Weber le virtuose, déclare une dernière fois son amour à son épouse défunte dans un texte d’une clarté désarmante. Le spectacle, dépourvu de tristesse, est un hymne salutaire et précieux au langage et à l’amour inaltérable. Dans « Vingt-quatre mètres cubes de silence », Emmanuelle Devos, dans un monologue bref et intense, raconte la douleur, le manque et le vide absolu au matin d’une séparation. Dans son 12 m2, elle lutte contre le silence et décrit la reprise en main d’une vie sans l’autre.

Jacques Weber dans le seul en scène Ranger
Ranger de Pascal Rambert
Emmanuelle Devos
Vingt-quatre mètres cubes de silence de Geneviève Serreau

Télécharger la programmation complète : Théâtre d’Arles

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