On va au cinéma le Comoedia à Sète samedi soir pour une soirée ciné-concert sur le thème de la Bossa Nova
Avec la Bossa Nova, le Brésil s’est inventé dans les années 60 un jazz sur mesure, devenu très populaire non seulement en Amérique du Sud mais bien au-delà, avec le titre The Girl from Ipanema de Antônio Carlos Jobim. Aller voir le film d’animation « They shot the Piano Player »précédé d’un concert du duo de guitares Jesper Mug nous laissera heureux, bercés par la chaleur et l’indolence typiquement brésiliennes qu’a apporté la Bossa Nova au jazz.
Samedi 3 février à 20h30 au cinéma Comoedia, 6 Rue du 8 Mai , Sète. Tarifs habituels + 5 €.
« They shot the Piano Player » :
Des bars de Rio de Janeiro à Paris et New York, un journaliste musical suit la trace d’un pianiste considéré comme l’un des meilleurs de sa génération et mystérieusement disparu dans les années 70, à la veille du coup d’état en Argentine. Basé sur des faits historiques, ce thriller politique d’animation diffusé en avant-première et en ouverture du dernier CINEMED multiplie les parenthèses musicales sur fond d’enquête dans un style intelligent et plein de charme.
On va à Arles voir la superbe exposition du Musée Réattu : « En noir et blanc »et « Lucien Clergue et le tournage du Testament d’Orphée de Jean Cocteau »
L’exposition s’invite sur les cimaises du Musée Réattu jusqu’au 31 mars et elle est définitivement sur notre liste d’immanquables de la saison culturelle. « Lucien Clergue et le tournage du Testament d’Orphée de Jean Cocteau » aborde un chapitre plus méconnu du travail du photographe arlésien Lucien Clergue, celui documentaire qu’il réalisa aux Baux de Provence sur le tournage du dernier film du surréaliste Jean Cocteau. Ces archives viennent nourrir la première partie de l’exposition « En noir et Blanc » qui propose de redécouvrir une partie du fonds d’art contemporain du musée au travers d’une trame tissée entièrement de noir et blanc. Ces archives sont dotées de véritables merveilles, comme par exemple les portraits d’artistes d’Ann Ray, dont la douceur et l’onirisme doivent beaucoup au velouté de ses tirages noir et blanc ou encore un superbe portrait de Nicolas de Staël par Denise Colomb pris en 1954 dans son atelier.
Musée Réattu, 10 Rue du Grand Prieuré, 13200 Arles, ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h. Tarif : 6-8€.
On va à La Galerie Éphémère à Villeneuve-Lès-Maguelone
C’est la douzième édition de ce festival iconoclaste qui associe art et environnement et s’inscrit dans la cadre des journées mondiales des zones humides. Organisée dans une ancienne maison des sauniers au cœur du site protégée des Salines, dans environnement époustouflant de beauté tout près de Montpellier, La Galerie Éphémère se réinvente chaque année, investie par les œuvres nouvelles des artistes de chaque édition (peintres, illustrateurs, photographes).
Les artistes de cette édition : Moke, Sarah Munoz, Fahrenheit, Margot Merandon, Pascal Merguez, No Luck, Moot, Faust, Nadim Zeraïa, Wobe Johnson, Sixo Santos, Ti’Lab, Sacha Emel.
La Galerie Éphémère, les 2, 3 et 4 février 2024 (vendredi 14h-18h, samedi et dimanche 9h-18h), SALINE DE VILLENEUVE, Chemin des salins, 34750 Villeneuve-lès-Maguelone. Entrée gratuite et buvette 100% BIO tous les après-midi.